L’assurance vie est le produit d’épargne sur le long terme par excellence. Très prisé des Français, ce placement propose un rendement qui s’avère plus intéressant que d’autres alternatives plus classiques. En effet, sa fiscalité peut être réellement avantageuse, d’autant plus avec les années. Cependant, ce produit est bien souvent mal compris et victime de préjugés. Suivez ce guide pour tout savoir du fonctionnement d’une assurance vie !
Comment fonctionne une assurance vie ?
Ce produit d’épargne est généralement souscrit auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance. La plupart du temps, le souscripteur est l’assuré, mais ce n’est pas toujours le cas. En effet, il est possible, si vous le souhaitez, d’ouvrir un contrat d’assurance vie au nom d’un tiers. Il peut s’agir par exemple de l’un de vos enfants.
Ce placement financier va permettre au souscripteur d’épargner de l’argent dans le but :
- Soit de le récupérer avec les intérêts qu’il aura générés par le biais de rachats partiels ou totaux,
- Soit de le transmettre à un ou plusieurs bénéficiaires qu’il aura désignés de manière confidentielle. Ceux-ci bénéficieront du capital si l’assuré décède avant la fin du contrat.
Quelles sont les formules possibles ?
Lorsque vous souscrirez votre contrat d’assurance vie, vous devrez choisir entre plusieurs supports qui disposent chacun d’un niveau de risque et de rentabilité différent.
- Un fonds en euros : son capital sera garanti, ce support est le plus sûr que vous pourrez trouver. Cependant, sa rentabilité est moins bonne que celle des autres formules.
- Un fonds en unité de compte : sa rentabilité est excellente comparée à celle du fonds en euros, néanmoins, son capital n’est pas garanti. Il sera davantage soumis aux fluctuations du marché.
- Un fonds mixte : cette formule à l’avantage de mixer les deux précédentes. Ainsi, vous pourrez avoir une rentabilité convenable sans pour autant prendre trop de risques.
Alimenter son contrat d’assurance vie
Pour déposer de l’argent sur votre contrat d’assurance vie, vous pourrez donc réaliser des versements périodiques qui pourront être mensuels, trimestriels ou annuels. Ces versements seront convenus à l’avance avec votre assureur.
Vous pouvez également opter pour des versements libres qui vous permettront d’alimenter votre contrat quand vous le souhaitez et avec le montant que vous aurez décidé. Enfin, il est possible de faire un versement unique. Dans ce cas, vous déposerez de l’argent une seule fois lors de la souscription.
Les idées reçues à propos du contrat d’assurance vie
Tout d’abord, l’argent que vous investissez dans votre contrat d’assurance vie n’est pas bloqué. En effet, vous êtes libres de faire des rachats partiels ou totaux, autrement dit des retraits d’argent, dès que vous le souhaitez. La durée des 8 ans avant un rachat partiel ou total n’est utile qu’au niveau des impôts. En effet, l’imposition sera plus avantageuse passé ce délai.
Cependant, il est nécessaire de garder à l’esprit que vous ne pouvez pas transférer une assurance vie. Il faudra donc veiller à bien la choisir dès le début.
Enfin, une assurance vie n’est pas une assurance décès, c’est avant tout un produit d’épargne. Cependant, il est important de souligner que ce type de contrat vous permettra de bénéficier d’importants avantages successoraux concernant la transmission à vos bénéficiaires en cas de décès.
En effet, il vous sera possible de transmettre à vos bénéficiaires un montant donné sans avoir à payer d’impôt sur le montant en question. De plus, l’assurance vie est également dite « hors succession ». Ainsi, vous pourrez transmettre votre argent hors du droit commun : il peut s’agir d’un ami, un enfant issu d’un autre lit, etc. Sachez également que les noms des bénéficiaires sont strictement confidentiels.